À Laplaigne, presque sur la frontière française, dans la province du Hainaut, se trouve une véritable boucherie traditionnelle, où les clients viennent parfois de loin pour y acheter des produits naturels.
“Mon mari avait repris une boucherie au village”, dit Michèle. “C’était en 1976, je ne le connaissais pas encore. Ses parents avaient une remise sur un grand terrain, qu’ils lui ont laissé. C’est sur cet emplacement que nous avons bâti notre boucherie, cinq ans plus tard. Elle a été agrandie dans le courant des années.”
Française
Michèle Minsterlet, une jeune Française, est tombée amoureuse de son boucher. “Je ne travaillais pas du tout dans le métier”, dit-elle. Je faisais du travail de bureau. Nous nous sommes mariés en 1981. Mon mari m’a demandé de travailler dans la boucherie, ce que j’ai fait avec beaucoup de plaisir. Je fais cela depuis presque 40 ans, avec autant de bonheur qu’aux premiers jours.”
Christian et Michèle eurent deux filles. L’une d’elles travaille dans les assurances, mais la cadette, Caroline, est active dans l’entreprise de ses parents.
“Au début, notre magasin était une boucherie ‘pure’”, dit Michèle. Nous avions quelques produits de traiteur, mais ce n’est que quand Caroline a fini ses études, que nous avons commencé, sous son impulsion, un véritable service traiteur. C’est elle d’ailleurs qui s’en occupe. Nous avons aussi une salle de réception à côté de la boucherie. Cela aussi, c’est son rayon.”
Michèle Minsterlet est visiblement fière des produits qu’elle vend. “Nous vendons seulement des produits naturels. Pas bio, mais uniquement de la viande produite d’une façon naturelle. Nous avons un élevage de moutons. Leur viande, nous la vendons aussi à la boucherie.”

“J’adore ce métier, le contact avec les clients est très agréable. Parfois, il y des clients qui nous font des suggestions pour des recettes, même des gens qui viennent de Tournai ou de France.”